Orientation dès la maternelle ? Sérieusement ? Les solopreneures +40 sont encore en train de chercher (et c'est OK)

Élisabeth Borne, notre ministre de l'Éducation, nous a offert un moment croustillant sur le plateau télé : l'orientation, ce serait un truc à initier... dès la maternelle. Oui, oui, vous avez bien entendu. Pendant que nos bambins apprennent à ne pas manger la pâte à modeler et à partager leurs jouets (spoiler : c'est pas toujours gagné), on devrait déjà leur demander : "Alors, mon petit loup, plutôt comptable ou astronaute ?".

Léa 4 ans, s'oriente pour son avenir dès la maternelle comme proposé par Elisabeth Borne

Sur le coup, internet s'est gentiment étranglé de rire. Et nous, les solopreneures quadra et plus, on a peut-être souri jaune. Parce que soyons honnêtes deux minutes : à l'âge où certains pensent déjà à la retraite (ou au moins à des RTT bien méritées), combien d'entre nous sont encore en train de tâtonner, de pivoter, de se demander si cette nouvelle idée de business va enfin être la bonne ?

Alors, l'orientation à 5 ans, c'est mignon sur le papier. Mais dans la vraie vie des entrepreneuses qui ont déjà quelques belles années au compteur, c'est souvent un joyeux bazar créatif. On a lancé une activité avec passion, elle a évolué, nos envies ont changé, le marché a pris un virage à 180 degrés... Et nous voilà, parfois un peu perdues, mais surtout pleines de ressources et d'une sacrée envie de se réinventer.

Le mirage de la ligne droite

On nous vend souvent le modèle de la carrière linéaire, celle où on sait dès le départ ce qu'on veut faire et on trace sa route sans jamais dévier. Sauf que pour beaucoup d'entre nous, le parcours ressemble plus à une randonnée en montagne : des montées abruptes, des descentes inattendues, des sentiers qui bifurquent sans prévenir et des points de vue magnifiques qu'on n'aurait jamais découverts en restant sur l'autoroute.

Et c'est particulièrement vrai pour les solopreneures de notre génération. On a vu le monde changer à une vitesse folle, les technologies évoluer, les modes de consommation se transformer.

Ce qui était porteur il y a dix ans ne l'est plus forcément aujourd'hui.

Alors, est-ce un aveu d'échec de vouloir changer de cap ?

Absolument pas !

C'est une preuve d'intelligence, d'adaptabilité et d'une formidable capacité à apprendre et à se remettre en question.

Les défis (bien réels) de la réorientation après 40 ans

Bien sûr, on ne va pas se mentir, pivoter après 40 ans vient avec son lot de défis :

• La pression sociale : "À ton âge, tu devrais savoir ce que tu fais !". Ah oui ? Et à quel âge on est censé avoir toutes les réponses ?

  
  

• La peur de perdre ses acquis : On a investi du temps, de l'argent, de l'énergie dans une première activité. L'idée de tout remettre en question peut être effrayante.

  
  

• Le syndrome de l'imposteur puissance 1000 : Se lancer dans un nouveau domaine, c'est parfois se sentir comme un débutant, même avec des années d'expérience derrière soi.

  
  

• La comparaison avec les "jeunes loups" : On se dit qu'ils sont plus agiles, plus au courant des dernières tendances... Sauf qu'ils n'ont pas notre expérience et notre réseau !

Pivoter, c'est pas reculer, c'est prendre de l'élan !

Alors, à toutes celles qui se demandent si elles sont normales de ne pas avoir une vision claire de leur business pour les dix prochaines années (ou même les deux prochaines), la réponse est un grand OUI ! C'est même une excellente nouvelle. Ça signifie que vous êtes vivantes, que vous êtes connectées au monde qui vous entoure et que vous n'avez pas peur d'explorer de nouveaux horizons.

Votre expérience est une richesse inestimable. Vos compétences sont transférables. Votre réseau est un atout majeur. Et votre capacité à vous adapter est votre super-pouvoir. Alors, embrassez cette phase d'exploration, posez-vous les bonnes questions, testez de nouvelles pistes et entourez-vous de personnes qui vous soutiennent.

L'orientation, ce n'est pas une ligne droite tracée à la maternelle. C'est un chemin sinueux, plein de découvertes et de revirements.

Et pour nous, les solopreneures de plus de 40 ans, ce chemin est encore bien ouvert. Alors, on continue de chercher, d'apprendre et de se réinventer.

Et c'est parfaitement OK comme ça !

Comment naviguer dans le brouillard (sans perdre le Nord)

Alors, on a établi que c'est normal de se chercher. Mais comment on fait concrètement pour avancer quand on a l'impression de naviguer dans le brouillard ?

Voici quelques pistes, testées et approuvées par des solopreneures qui ont déjà fait le grand saut :

• L'introspection, votre boussole personnelle : Prenez le temps de vous poser les vraies questions. Qu'est-ce qui vous fait vibrer ? Quelles sont vos valeurs profondes ? Quelles compétences voulez-vous vraiment utiliser ? Ce travail d'introspection, c'est comme une boussole intérieure qui vous aidera à trouver votre cap.

  
  

• L'expérimentation, votre terrain de jeu : N'ayez pas peur de tester de nouvelles idées, même les plus farfelues. Lancez un petit projet pilote, suivez une formation, participez à un atelier... L'expérimentation, c'est le meilleur moyen de savoir ce qui fonctionne (et ce qui ne fonctionne pas).

  
  

• Le réseau, votre tribu : Entourez-vous d'autres entrepreneurs qui comprennent vos défis et vos aspirations. Échangez, partagez, demandez des conseils. Votre réseau, c'est votre tribu, celle qui vous soutient dans les hauts et les bas.

  
  

• L'acceptation de l'incertitude, votre alliée : Le monde de l'entrepreneuriat est par définition incertain. Apprenez à lâcher prise, à accepter que vous n'avez pas toutes les réponses et à faire confiance à votre intuition.

  
  

• La célébration des petites victoires, votre carburant : Chaque pas, même le plus petit, est une victoire. Célébrez vos avancées, vos apprentissages, vos moments de clarté. C'est le carburant qui vous permettra de continuer à avancer, même quand le chemin est sinueux.

Et si on arrêtait de se comparer ?

Il y a un truc qui empoisonne la vie des solopreneures, surtout quand elles sont en phase de transition : la comparaison.

On regarde les autres, on se dit qu'elles ont tout compris, qu'elles ont une vision claire, qu'elles réussissent mieux que nous... Stop !

Chaque parcours est unique. Chacun avance à son rythme. Et la réussite, c'est une notion très subjective. Alors, on arrête de se comparer et on se concentre sur notre propre chemin.

Conclusion : L'aventure ne fait que commencer

Alors, à toutes les solopreneures de plus de 40 ans qui se cherchent encore, qui doutent, qui se demandent si elles sont sur la bonne voie : vous n'êtes pas seules. Et surtout, vous êtes parfaitement normales.

L'orientation, ce n'est pas un truc qu'on règle à la maternelle. C'est un processus continu, une aventure qui dure toute la vie. Et pour nous, les entrepreneures qui ont déjà de belles histoires à raconter, cette aventure ne fait que commencer.

Alors, on se lance, on expérimente, on se réinvente. Et on se rappelle que le plus important, c'est de kiffer le chemin.

Et vous, quelles sont vos réflexions sur l'évolution de votre parcours entrepreneurial ?

Caro Beck

---

✨ Petite Présentation pour Celles qui Débarquent ! ✨

Si cet article vous a interpellée, enchantée ! Je suis Caroline. Aujourd'hui, je suis mentore business, mais mon parcours entrepreneurial a démarré il y a près de 20 ans comme directrice artistique et stratège événementielle. J'ai connu les montagnes russes de l'entrepreneuriat : les galères, les doutes profonds (j'ai même failli tout lâcher !), mais aussi les succès et la joie immense de créer une activité alignée.

Forte de cette expérience et de l'accompagnement de centaines de femmes, j'ai créé RACINES et le GANG DES PATRONNES pour vous aider à bâtir une entreprise solide, rentable et profondément alignée avec qui vous êtes, en mêlant structure rigoureuse et écoute intuitive.

Mon approche est un mélange unique : la magie de l'intuition et des énergies, couplée à des méthodes d'école de commerce et des outils concrets.

Prête à Mettre Votre Vie au Centre de Votre Entreprise ?

Il n'est jamais trop tard pour reprendre le volant et décider que votre entreprise doit nourrir votre vie, et non la dévorer. Si cette idée d'inverser la perspective résonne en vous, si vous sentez qu'il est temps de poser des fondations solides alignées avec votre définition du bonheur et du succès...

Alors le programme RACINES est peut-être le prochain pas pour vous.

➡️ Cliquez ici pour découvrir en détail le programme RACINES et voir comment ces 3 mois peuvent vous aider à concevoir une entreprise qui soutient enfin la vie que vous méritez : https://www.caroline-beck.com/racines

N'attendez plus que le succès arrive pour être heureuse. Commencez par définir votre bonheur, et construisez votre succès autour.

Avec chaleur,

Caroline